À l’issue du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à Banjul, les chefs d’État ont émis un appel pressant à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour qu’elle nomme un Envoyé spécial chargé de lutter contre l’islamophobie. Dans une déclaration historique, les leaders de l’OCI ont également mis l’accent sur la nécessité d’adopter des mesures concrètes pour combattre l’intolérance religieuse sous toutes ses formes.
L’un des points forts de cette déclaration a été la reconnaissance et la louange accordées au Pakistan, au royaume d’Arabie saoudite, à la Turquie et à d’autres États membres pour leur rôle crucial dans l’adoption des résolutions historiques à l’Assemblée générale des Nations unies. Ces résolutions ont institué le 15 mars comme la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie en 2022, ainsi que les Mesures de lutte contre l’islamophobie en 2024.
La déclaration appelle également tous les États membres de l’OCI et d’autres pays à prendre des mesures tangibles, y compris des actions législatives et politiques, pour contrer l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs, la propagation de la haine, l’incitation à la violence et les actes de violence dirigés contre des individus en raison de leur religion ou de leurs convictions.
Le Secrétaire général de l’OCI, dans son discours de clôture, a souligné l’importance de cette déclaration, affirmant que la lutte contre l’islamophobie et l’intolérance religieuse est une responsabilité collective qui nécessite une action mondiale concertée.
Cette déclaration marque un tournant significatif dans la lutte contre l’islamophobie à l’échelle internationale, reflétant l’engagement des pays membres de l’OCI à promouvoir la paix, la tolérance et le respect des droits de l’homme pour tous, indépendamment de leur religion ou de leurs croyances.