par ibrahima Dia
Dakar a abrité ce jeudi 12 décembre 2024 , une rencontre organisée par le Comité national de gestion des inondations.Les participants ont tiré le bilan de l’hivernage 2024 et proposer les perspectives à dégager pour l’année prochaine.Une maniere de manifester la volonté de l’État avec une nouvelle approche en relation avec l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
» Nous allons mettre en œuvre de projets structurants sur le fleuve Sénégal destinés à renforcer la régulation des eaux au niveau du « barrage de Manantali et un autre barrage en construction sur la Falémé, notamment à Gourbassy, pour réguler à hauteur de 25 %, les eaux du fleuve Sénégal » a déclaré M. Cheikh Tidjane Dieye ministre de l’hydraulique et de l’assainissement .Poursuivant ses propos , il ajoute « Ceci va nous amener à avoir un fleuve plus maîtrisé. Mais dans l’urgence, à partir de l’année prochaine, nous avons inscrit dans notre budget des montants qui permettront de sécuriser des localités de la vallée du fleuve avec la réalisation de bassins de rétention et de lacs artificiels pouvant servir à l’agriculture». » .Selon le ministre ,dés l’année prochaine ,on va s’y prendre un peu plus en amont pour procéder à des lâchers d’eau en petite quantité plutôt que d’attendre pour des lâchers d’eau en grande quantité » .Selon M. Dieye , on ne doit plus attendre que ce barrage atteigne sa cote d’alerte avant de déclencher les lâchers d’eau. En le faisant, on lâche un volume d’eau important dans le fleuve Sénégal ».
En attendant, des études sont en cours pour explorer le traitement et la réutilisation des eaux issues des inondations dans le secteur agricole, une initiative qui pourrait s’avérer cruciale pour l’avenir.