par Kissouma Diedhiou
Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des couches vulnérables, la protection sociale reste un des maillons sûrs pour rendre plus visible les interventions de l’État auprès de ces dits groupes.
C’est pourquoi Boucar Diouf, Directeur Général de l’Action Sociale (DGAS), grâce à son esprit d’initiative et de perspicacité, entend révolutionner la protection sociale en y apportant sa propre touche.
En effet, la protection sociale compte beaucoup d’intervenants mais chacun y va selon son bon vouloir. Ce qui ne concoure pas à rendre visible les actions de l’État auprès des groupes vulnérables.
C’est ce qui a sans doute motivé Monsieur Boucar Diouf (DGAS) à bien vouloir donner un souffle nouveau à la protection sociale.
Le dispositif d’action et de protection sociale reste encore structurellement limité, du fait de son caractère résiduel.
Les filets de sécurité sociale qui relèvent de mécanismes en matière d’identification et de changement dont le socle repose sur une bonne organisation communautaire se sont révélés pour réagir rapidement, encore moins, d’augmenter l’échelle et l’envergure des réponses à l’exclusion sociale et aux crises.
Pour ce faire, le système formel de protection sociale n’offre l’opportunité de couverture contre les risques retenus (les retraites et pensions, allocations familiales, santé au travail et assurance maladie) qu’aux familles dont le chef est employé dans le secteur moderne. Celle-ci ne représentant que 20% de la population, ce qui exclue de fait la majorité des Sénégalais et sénégalaises relevant essentiellement du monde rural et secteur informel.
Pour corriger cette inégalité , le DGAS Boucar Diouf prône une nouvelle politique d’action sociale qui vise à élargir le paquet de services aux cibles principales de l’action sociale à savoir les groupes vulnérables, au secteur informel et au monde rural mais aussi et surtout à renforcer l’accès aux prestations par l’élargissement de la carte sanitaire et sociale pour assurer une bonne couverture universelle.
. Dans un pays où 37,5% sont des pauvres et 7,3% des personnes handicapées, la rationalisation des interventions de l’Etat dans le sous secteur de la protection sociale des couches vulnérables est un impératif pour atteindre les objectifs fixés dans la Stratégie Nationale de Développement « Sénégal 2050 ».
JUB JUBBAL JUBANTI pour une protection sociale forte.
Or, les interventions dans le domaine de la protection sociale se font de manière disparate et ne favorisant pas la visibilité des interventions de l’État.
C’est pourquoi Boucar Diouf Directeur Général de l’Action Sociale, en visionnaire et en bon innovateur averti pense qu’il serait judicieux et pertinent de fédérer tous les services qui œuvrent dans la protection sociale en une seule et unique entité que l’on peut appeler: Direction Nationale de la Protection Sociale pour les Groupes Vulnérables ou Agence Nationale de la Protection Sociale pour les Groupes Vulnérables.
En somme, l’oeuvre est immense et le chemin à parcourir est long.En conséquence, unissons nos forces pour le bien être cedes couches vulnérables.
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