« C’est une candidature qui ne laisse indifférent ni les Libyens, ni la communauté internationale. Le fils de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi peut finalement se présenter à l’élection présidentielle, prévue le 24 décembre en Libye », a déclaré Yaya Diagna Diallo, le porte-parole du Comité. Sur la même lancée, il a clamé que cette perspective déplaît à certains prétendants à la présidence du pays qui ne souhaitent pas se confronter au suffrage des Libyens pour une élection libre et transparente.
Pour ces élections, le CSIK veut que toutes les opinions puissent librement s’exprimer, que les sensibilités politiques du pays soient représentées parmi les candidatures et que les autorités locales, quelles qu’elles soient, garantissent la bonne tenue du scrutin, sa neutralité, et l’accessibilité des bureaux de vote. « C’est dans cette optique que peut-être analysée la tentative d’obstruction à la fois juridique et par la force dont a fait l’objet la candidature de Seïf El-Islam, fils cadet du Colonel Kadhafi », a expliqué maître Nabil Fadli, avocat au barreau de Paris .
Pour l’avenir de la Libye et de ses habitants, le conseiller spécial de M. Kadhafi a promis de soutenir la « quête d’unité et de stabilité ». Ainsi il, appelle « au rassemblement le plus large derrière » son candidat . « Le jeu des puissances étrangères n’a, en aucun cas, permis de faciliter la sortie de crise, bien au contraire ; chaque puissance étant trop occupée à défendre ses propres intérêts au détriment de ceux du peuple libyen. Ce n’est malheureusement pas la première fois que l’avenir de notre continent se joue à l’extérieur de ses frontières », a déploré Tayeb Benabdearrahmane, Conseiller spécial du Dr. Saïf al-Islam Kadhafi.
Il a également fait savoir « que jour après jour, la place de la candidature de Seif El-Islam Kadhafi tend à dépasser les clivages entre les autres prétendants. »