Le Festival International de Jazz de Saint-Louis a officiellement démarré jeudi soir, offrant quatre jours de musique et d’activités culturelles. La cérémonie d’ouverture de cette 32e édition, qui se tient du 16 au 20 mai 2024, s’est déroulée à bord du légendaire bateau « Bou El Mogdad ».
Idriss Benjelloun, le secrétaire général de l’association Saint-Louis Jazz, a annoncé la participation de 31 artistes répartis sur 13 concerts, réunissant des talents venus des quatre coins du globe.
« La place Baya accueillera des artistes talentueux de renommée internationale tels que Raphaël Pannier de France, Carmen Souza du Portugal, Chano Dominguez d’Espagne, Sophie Lukacs du Canada et le groupe suisse Banz Oester and The Rainmakers. Le comité d’organisation a également prévu des performances de Ben Aylon, Aly Ndiaye Rose et les Rosettes, le légendaire Find Ifeer du Sénégal et Denise King des États-Unis pour une clôture mémorable, » a-t-il déclaré.
Sur le plan financier, Idriss Benjelloun a souligné le soutien des partenaires, notamment la municipalité de Saint-Louis qui a été le principal allié en mobilisant ses services pour l’événement.
Mansour Faye, maire de la ville tricentenaire, a souhaité la bienvenue aux festivaliers venus de divers horizons. Il a insisté sur la nécessité de l’engagement des Saint-Louisiens, tant locaux qu’expatriés, pour assurer le succès de ces journées culturelles riches en programmes variés.
Le maire a profité de l’occasion pour adresser un plaidoyer aux nouvelles autorités, sollicitant leur soutien continu à cet événement culturel. « Depuis plusieurs années, nous œuvrons pour qu’un budget soit alloué par le ministère de la Culture afin de couvrir les frais d’organisation de ce festival. Nous espérons voir ce projet aboutir avec un budget annuel d’au moins 100 millions, » a-t-il déclaré.
Mansour Faye a comparé le Festival de jazz de Saint-Louis à celui de Rio et d’autres grandes manifestations internationales, exhortant les Saint-Louisiens à préserver l’esprit du festival, en particulier le programme « IN ». Selon lui, ce festival a un impact majeur sur l’économie locale et est crucial pour l’avenir de Saint-Louis.