La troisième édition du carnaval de Dakar, prévue du 25 au 27 novembre prochain, s’inscrit dans une démarche de marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local, a souligné lundi, sa promotrice, Fatou Kassé Sarr.
« Le carnaval de Dakar, qui est une opportunité économique, s’inscrit dans une démarche de marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local pour en tirer à terme un bénéfice intimement lié au tourisme », a-t-elle expliqué.
Elle intervenait lors d’une conférence de presse organisée en présence du parrain de cet événement, l’artiste de renommée internationale, Baba Maal.
Henri Guillabert, représentant du groupe Xalam 2, le maire de la commune de Gandiaye, Pape Songdé Diop, le directeur artistique du grand carnaval de Dakar, Babacar Niang, ont, entre autres personnalités, pris part à la rencontre.
Fatou Kassé Sarr, par ailleurs directrice générale de Labell’Com, a signalé quelques nouveautés pour cette 3e édition du carnaval de Dakar.
Elle a cité l’instauration d’un concours des troupes et l’élection de la Linguère du carnaval, ainsi que l’aménagement d’un espace enfants et d’espaces de jeux sportifs sur le site du village du carnaval.
Il est de même prévu, lors de cet évènement, un hommage aux personnalités sportives et artistiques disparues, indique Fatou Kassé Sarr.
Elle a également profité de la cérémonie pour lancer un appel à l’endroit du ministère de la Culture, demandant à la tutelle d’ »aider vraiment à consolider le carnaval de Dakar qui attire et qui est utile ».
Ce même appel est également lancé « aux maires du Sénégal et en premier lieu à celui de la ville de Dakar », la capitale sénégalaise abritant, chaque année, ce carnaval qui accueille des participants des 14 régions du pays et d’autres horizons.
Elle a aussi appelé les acteurs du secteur privé à soutenir l’évènement dont l’ambition est de contribuer à construire les « bases d’une véritable industrie culturelle ».
« Le monde entier s’attend à ce que quelque chose de formidable vienne de l’Afrique », a dit Baba Maal, le parrain d’honneur de la 3e édition du carnaval de Dakar.
« On avait de la valeur culturelle à l’intérieur de nos terroirs », a rappelé le parrain, selon qui il est anormal qu’au-delà de la Biennale de Dakar, il n’existe pas un autre grand événement dans la capitale.
Il a promis, à propos, avec l’apport de la culture pulaar, de « faire la jonction pour amener toute la communauté à faire une grande expression de sa culture ».
APS