meurtre de la ressortissante belge Josée Christiane Tilemans: le procureur apporte des éclaircissements


Le procureur de la cour d’appel de Thiès a fait une sortie ce Jeudi après midi dans l’affaire Josée Christiane Tilemans , la femme belge assassinée par son mari sénégalais.

C’est une des amies de la victime , Fatimata Ndione dite Yacine qui a été la première à s’inquiéter car n’ayant plus de nouvelles de Josée Christiane Tilemans à un certain moment . Ainsi elle a alerté le commissariat central de Thiés. C’est ensuite au tour de l’abbé Alain Maurice Attaba d’en faire de même à la Brigade de Recherches à Dakar.

Au cours de l’enquête le mari Alassane Sarr reconnaît avoir tué son épouse d’un coup de tête en réplique à un coup de pilon qu’il aurait reçu, avant de l’enterrer dans un trou dans la forêt à Dakhaar Mbaaye.

L’exhumation et l’autopsie de la dépouille de la seconde épouse de Alassane Sarr révèlent une mort violente causée pas par un simple coup de tête mais par un traumatisme cranio encephalique et thoraxique c’est à dire des côtes cassées ainsi que les os soudurales.

Les enquêteurs poursuivent en concluant le travail du médecin légiste: les actions ayant mené au décès ne pouvaient se faire sans que Madame Rokhaya Séne, première épouse de Monsieur Alassane Sarr, présente dans la maison au moment des faits n’entende le bruit qui en émanait.

Selon le procureur qui a tenu à recadrer par rapport à certaines dérives sur cette affaire, tout semble croire que le mobile de ce meurtre est purement d’ordre financier.
Pour le moment, l’enquête se poursuit et le juge d’instruction vient d’être saisi.
M. Alassane Sarr et sa première épouse pourraient être poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat, violation des règles sur l’inhumation .
Abdoulaye Diouf

Précédent Football. Le CNEPS Excellence de Thiés décline ses ambitions pour la prochaine saison
Suivant Représentant du conseil d'administration de la SEN'EAU le DRHT divise les travailleurs.