Son arrestation avait fait couler beaucoup d’encre lors du processus de dépôt des parrainages. Le président du parti ‘’Joyanti Sénégal’’ et maire de la commune de Ngom-Ngom n’abdique pas, en point de presse ce mercredi il a fait savoir qu’il va participer à la présidentielle du 25 février 2024 en choisissant un candidat qui répond plus ou moins aux aspirations de son parti politique et incarnant plus ou moins son programme.
Ingénieur polytechnicien, le président du parti ‘’Joyanti Sénégal’’ et maire de la commune de Ngom-Ngom dans le département de Bambey dit convier la presse pour échanger avec les sénégalais sur la situation qui prévaut dans ce pays par rapport surtout à l’élection présidentielle. « Nous avons été recalés durant les parrainages parce qu’on devait régulariser des doublons externes, on n’a pas pu les régulariser mais on n’a pas quand même démérité parce qu’on a fait tout le parcours de parrainage pour avoir 58.OOO parrains déposés au niveau du Conseil constitutionnel. On n’a pas été retenu, mais n’empêche on va continuer notre travail pour massifier notre parti pour préparer les élections futures. Et pour cette élection présidentielle proprement parler nous avons décidé de participer d’une manière ou d’une autre en choisissant un candidat qui répond plus ou moins à nos aspirations qui incarnent plus ou moins le programme qu’on veut proposer, qu’on voulait proposer aux sénégalais », a-t-il déclaré.
Ceci n’étant que l’un des deux points soulevés durant ce face à face avec les journalistes, Pape Momar Ngom ajoute que ce point de presse c’est effectivement ce programme-là et de décliner en même temps un peu leur vision, leur ambition par rapport au Sénégal. « Qu’est-ce que vous voulez pour le Sénégal, donc la vision de ‘’Joyanti Sénégal’’ qui était de faire du Sénégal un pays paisible, un pays de paix, un pays de dignité, un pays souverain, un pays où la dignité et les valeurs incarnées par nos anciens seront de mise dans toutes nos actions de tous les jours mais aussi un pays où la gouvernance est transparente, inclusive mais responsable. Donc ça c’est la vision qui était déclinée sur huit (8) piliers », renchérit le candidat recalé.