«Espérons, d’ici l’ouverture des classes, qu’il n’y aura plus de virus qui circule». C’est un souhait fait par le directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale (Men), Mouhamadou Moustapha Diagne. Il était l’invité hier, de l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio/iTv.
L’ouverture des classes est prévue le 12 novembre prochain, dans un contexte particulier dû à la Covid-19. Toutefois, le directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale (Men), Mouhamadou Moustapha Diagne, rassure les élèves ainsi que leurs parents. «Après les examens, il y a une courbe descendante de la pandémie. Nous préparons cette ouverture des écoles dans la stabilité. Et grâce au ministère de la Santé et de l’Action sociale, nous avons finalisé un nouveau protocole sanitaire qui prend en compte un certain nombre de dimensions», a-t-il fait savoir lors de l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio/iTv.
Il fait remarquer que les apprenants, qui sont près de 4 millions, sont dans la rue, les terrains de jeu, dans les grandes manifestations. «Tout le monde sait qu’ils sont plus en sécurité à l’école que dehors. Espérons, d’ici la rentrée, qu’il n’y aura plus de virus qui circule», renseigne-t-il. Président fondateur du parti Synergie républicaine et coordonnateur de la coalition Macky-2012, Mouhamadou Moustapha Diagne a, par ailleurs, signalé que la Covid-19, comme il l’a toujours dit, n’est pas une maladie qui tue les jeunes qui sont bien portants. La preuve, depuis mars dernier à ce jour, il y a eu 325 morts au total.
«Cependant, nous continuerons à faire respecter les mesures barrières à l’école. A savoir le port du masque, le dispositif de lavage des mains avec du gel hydro-alcoolique et la distanciation physique, tant que c’est possible», laisse-il entendre.
A propos de la disponibilité des masques, le directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale a indiqué que la première commande n’a pas été épuisée et l’Etat en a fait d’autres. De plus, les collectivités territoriales vont s’y mettre. Il n’y aura pas de pénurie de masques dans les établissements scolaires.
M.T.N.