La rentrée scolaire pointe à l’horizon avec son lot
d’angoisses et d’inquiétudes pour les administrateurs du
système à la base, les parents et les partenaires de l’école.
L’année dernière déjà, un déficit de 130 enseignants était
noté au niveau de l’Ief de Podor suite au mouvement
national. Ce gap avait été réduit à 90 enseignants avec
l’affectation de 30 sortants des écoles de formations. La
tendance a empiré cette année avec 118 enseignants
affectés, ajoutés aux 90 de l’année dernière, ce qui porte le
nombre à 208 compte non tenu des départs qui seront
enregistrés dans le mouvement régional. Ces inquiétudes
sont partagées par la Cosydep dans une déclaration à la
presse.
Le concept Ubbi tey jàng tey risque d’être un vain
slogan si des dispositions ne sont pas prises pour réguler
les problèmes. La Cosydep appelle les autorités
territoriales à mettre à disposition les fournitures scolaires
et appelle les organisations communautaires de base à
investir pour rendre propres les écoles afin d’accueillir les
élèves le 12 novembre prochain.
Face au contexte de Covid-19, la Cosydep Podor appelle
à la redynamisation des cellules de veille, d’alerte et de
surveillance qui ont joué un rôle important dans
l’organisation de la reprise des enseignements
et de l’apprentissages pour les élèves des classes d’examen le
25 juin dernier. Elle salue l’ensemble des performances
réalisées pour sauver l’année scolaire écoulée et appelle à
une forte mobilisation pour une année scolaire apaisée où
rien ne sera négligé dans le seul intérêt de l’école
sénégalaise.
M.T.N.