Réseau inter-agences de recouvrement des avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (ARINWA) : Le Sénégal honoré


Récit infosdujour sn

Le magistrat Mor Ndiaye qui a été nommé récemment, lors du conseil des ministres du 18 septembre 2024, Directeur Général de l’Office National de Recouvrement des Avoirs Criminels (ONRAC), juste 13 mois après avoir été limogé à ce poste, vient de recevoir une autre consécration.
Réuni à Accra du 01 au 04 octobre 2024, le Réseau inter-agences de Recouvrement des Avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (ARINWA- Assets Recovery Inter-agency Networks for west Africa) l’a porté au poste de Président. Une élection qui s’est passée à l’unanimité devant les représentants des 15 pays membres de la CEDEAO et Sao Tomé-et-Principe.

L’ARINWA est un réseau informel d’échange d’informations en matière de recouvrement d’avoirs’dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée transnationale entre pays membres et entre points focaux des sept autres réseaux existants dans le monde . Chaque Etat membre est représenté par trois points focaux au plus choisis parmi les cinq points de contact institutionnels nationaux des administrations en charge de la Justice, de la Sécurité et des Finances.

Les points focaux d’ARINWA soutiennent toute la phase de recouvrement d’avoir, depuis le départ de l’enquête et l’identification de patrimoine, jusqu’au gel et à la saisie, à la gestion et enfin, à la confiscation, comprenant tout partage d’information patrimonial entre les juridictions.

Le réseau comprend des pays francophones, lusophones et anglophones. Le réseau est aussi en lien avec sept (07) autres réseaux régionaux inter agence de recouvrement d’avoir à travers le monde.

Pur produit de l’école sénégalaise, Mor NDIAYE est un homme du sérail. Sorti de l’ENAM, il a été le premier Directeur Général de l’ONRAC, après avoir sillonné les juridictions du Sénégal en qualité de magistrat. Placé sous l’autorité du Ministère de la Justice, l’ONRAC a pour mission la gestion des saisies confisquées dans le cadre d’une procédure pénale, une gestion centralisée de ces biens saisis mais aussi, une mission d’assistance technique aux juridictions dans le cadre de l’effectivité de la sanction pénale, notamment la peine complémentaire de confiscation.

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