L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar traverse les moments les plus déshonorants de son histoire. Depuis quelques temps, l’UCAD ne cesse d’enregistrer des séries de violences un peu partout transformant l’espace en une véritable jungle.
En effet, ces actes s’inscrivent dans le cadre d’une série contestations des résultats des élections de quelques amicales facultaires.
Nous nous rappelons , des actes de vandalisme de la liste RENAISSANCE( FSJP) le 08 Juin dernier après la proclamation des résultats, par CAMPUSEN, des élections de la faculté des sciences juridiques et politiques. Cette liste a semé le désordre au sein de l’espace universitaire en saccageant des biens publics comme privés et en paralysant le système éducatif.
L’autorité compétente n’a rien trouvé à faire que d’annuler les résultats sans infliger des sanctions à ces étudiants malfaiteurs. Avec cette attitude, elle encouragent les étudiants syndicalistes à continuer dans la terreur.
L’administration, en général , a toujours fonctionné ainsi : protéger les syndicalistes véreux et matter ceux qui osent dire non à l’injustice.
Pour rappel, deux de nos membres furent arrêtés au mois de février au sein du campus social par des nervis du DG du COUD pour tentative d’incendie. Ils avaient crié urbi et orbi que nous voulions installer le chaos dans l’université, un acharnement injustifié envers de dignes défenseurs des cause nobles.
C’est pourquoi quelques jours après, ces mêmes actes se sont reproduits suites aux résultats des élections de la faculté des lettres et sciences humaines avec la coalition EXCELLENCE. Cette dernière pour justifier une manipulation des donnés des étudiants à paralyser tout le système.
Face à de telles agitations répétitives, nous invitons le procureur de la République à s’auto-saisir de ces dossiers de violences.
FRAPP UCAD interpelle les autorités compétentes à savoir le DG du COUD, le Recteur de l’UCAD ainsi que le Ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation sur leur obligation de garantir un espace universitaire apaisé. Pour ce faire,il faudra oser reformer le système syndicaliste mais aussi sanctionner tous ces soi-disants étudiants qui sèment le désordre au sein de l’université.
Ce climat d’insécurité n’épargne pas les professeurs qui subissent de plein fouet les actes d’indiscipline de ces étudiants. Ces soi-disants combattants pour l’intérêt des étudiants interrompent les cours par des actes d’une bassesse extraordinaire.
Le FRAPP UCAD profite de cette tribune pour témoigner toute sa solidarité au SAES.
Nous alertons toutes les parties concernées à la dangerosité de ce genre de faits et les invitons
à réorienter leurs énergies pour la résolution des véritables problèmes des étudiants.
Des problèmes comme la médiocrité du système, le manque de salles, la distribution anormale des chambres au sein du campus, la question des bourses, le manque de restaurants, etc.
Quand Cheikh Anta Diop nous conseillait de nous « armez-vous de science jusqu’aux dents » il ne faisait pas allusion à la violence mais à la force des arguments.
Soyons de dignes héritiers de notre parrain!
Coordination de FRAPP UCAD
Dakar, le 16 juin 2021